Belles-Îles-en-mer, la perle de Morbihan

Au large de Quiberon, le nom attribué à cette plus grande des îles bretonnes est murement mérité. Des falaises aux plages de sable fin, une grande diversité de paysages se partage à Belle-Île. Le décor maritime d’exception, propice à des excursions variées, sont les principaux centres d’intérêt des touristes venant effectuer une croisière ayant comme point d’ancrage ce bout de terre paradisiaque. La fascination est au rendez-vous, tout comme la détente et le dépaysement total, avec comme bruit de fond les bruits des vagues et les courants d’air marins. Mais les randonnées et les différentes explorations sous différentes formes seront celles qui connaitront le plus de preneur puisque, apparemment, l’île recèle plus d’une richesse dans son territoire. À découvrir un à un, et de la plus belles des manières !

Les deux visages de l’île

La nature sauvage de Belle-Île a toujours inspiré les artistes, d’ailleurs c’est le plus marquant aux yeux des visiteurs dès les premières entrées depuis ses plages de sable fin à perte de vue. Le peintre Claude Monet a immortalisé les aiguilles de Port Coton, chahutées par les marées. L’actrice Sarah Bernhardt a résidé dans le fortin de la pointe des Poulains, à la proue ventée de l’île. Venez également vous inspirer à Belle-Île, tout comme ces grands noms de l’art. La variété de ses paysages étonne, justement. Ses côtes tournées vers le continent sont formées de criques abritées et de belles plages de sable fin. Face à l’Atlantique, sa côte sauvage offre un tout autre visage. Ses falaises abruptes plongent dans un bouillonnement d’adrénaline permanent. Tous ces émerveillements seront charmés par le souffle de l’océan devant la grotte de l’Apothicairerie. En outres, Belle-Ile se partage entre landes d’ajoncs, vallons verdoyants et dunes préservées. L’on pourra explorer l’île par sauts et gambades, à travers des champs, en longeant de pimpantes maisons aux volets colorés et des ports naturels bâtis dans le roc. Tous les thèmes de balades et d’activité y sont donc possibles. L’autre visage de Belle-Île se retrouve également dans le domaine des monuments. Dominant le port du Palais, la citadelle Vauban raconte le glorieux passé militaire de l’île. Un panorama tout aussi grandiose s’ouvre du haut du Grand phare de Kervilhaouen, d’où une vue dégagée sur la mer n’a plus aucun obstacle pouvant l’occulter.

Les explorations obligées dans l’île

Qui dit île, dit littoral, et Belle-Île n’est pas une exception faite. Les parcours côtiers seront forcément les meilleures voies pour pouvoir prendre la mesure des charmes ce bout de terre paradisiaque. Réservé aux piétons, cette dernière compte 82,5 km de chemin balisé qui fait quasiment le tour de l’île. Les sentiers ne sont pas pour autant monotones puisque des dénivelés totalisant 2 000 m sont à arpenter. Vous êtes invité à prendre votre temps dans ces explorations.Par exemple, commencez par relier le Palais, Sauzon, Bangor et Locmaria durant quatre jours tranquilles. Ce circuit se singularise par ses sentiers sauvages et escarpés. Les randonneurs confirmés s’y sentiront à l’aise. Plus protégée et habitée, la jumelle nord de Belle-Île est plus propice aux balades en famille. Un réseau de bus dessert en effet toutes les étapes clés du parcours pour des déplacements fluides et rapides. Ceux qui sont adeptes au vélo feront agréablement durer la promenade sur deux jours, sans avoir à prendre ces transports en commun. Toutefois, il faudra prendre plaisir à remonter les côtes, mais pensez déjà aux descentes. Et si l’exploration de Belle-Île se fasse en une journée, rejoindre directement la pointe des Poulains, un espace naturel classé, comblera immédiatement ces quelques heures d’évasion.